VOYAGE: Le festival de Tarabuco, Youpi des photos!

Qui sait que la Bolivie est un pays de grands festivals?
Il s'y passe le 2eme plus grand festival d'Amérique Latine après celui de Rio: "Le festival d'Oruro" qui dure 3 jours et est, parait il, absolument fabuleux, mais qui a lieu malheureusement début février. Je l'ai loupé de peu. Pas grave je reviendrai! ET tiens j'irai à Rio au passage c'est à la même période!

Par contre, dimanche dernier avait lieu le "Pulljay" un autre festival célèbre qui se déroule tous les ans dans le village de Tarabuco à quelques 60km de Sucre. L'aubaine!

Dimanche matin donc, avec Lucila, Isa, Luz et Roxanna (des amies à Cécile, nounous à Léo, également voisines et étudiantes de français,... bref plein de choses) on prend un micro (petit bus) direction Tarabuco. Comme plein de monde. Il y a de grandes files de micro. Luz, la fille a Lucila qui a 5 ans et une patate d'enfer, crie par la fenetre "Tarabuco, Tarabuco, falta dos!!" histoire de remplir le bus plus vite et de partir. Ca marche du tonnerre. On décolle vite.

A peine sorti de Sucre c'est quasiment le désert, on traversera peu de petits villages, on appercevra quelques maisons éparpillées, dans de superbes paysages montagneux. Et toujours l'odeur de terre sèche qui me rappelle les hauts plateaux malgaches. Bref le trajet est superbe.

On embarque en chemin des passagers supplémentaires qui montent... dans le coffre. Mais on a pas le droit. Donc avant chaque passage policier (il y en a 3 ou 4 sur le chemin!) les passagers du coffre sortent, traversent en courant le passage policier, et nous retrouvent au virage suivant pour regrimper dans le micro. Et ça fait marrer tout le monde.

Après une heure et demi de route (calculez notre vitesse moyenne,... c'est pas ultra rapide....) on aperçoit Tarabuco, joli village de terre. A peine arrivés, la musique les couleurs, l'ambiance, tout est là. On est pousuivi par un groupe de musique qui court à moitié dans les rues en chantant et dansant, du coup on court aussi!!

Sur la place du village passe le défilé de toutes les communautés qui sont là. On arrive à bien se placer. Ainsi donc des photos.

Et puis des visages ou des regards attrapés dans la foule autour de nous.

Bon le défilé n'en finit plus et nous, on a la dalle. On trouve une gagorte, on mange le plat national (semble-t-il, il est partout!) : le picante de pollo (poulet piquant, bande d'incultes!!), qu'est pas très piquant dailleurs, mais c'est bon!
On se prend une bonne rasade d'eau et on ressort sous le soleil ("soooouuuuus le soleiiiiill") écrasant.

Le coeur de la fête s'est déplacé  sur un vaste terrain en bas du village. Bon là c'est le souk intégral.
Boooooocoup de monde, les groupes sont tous là et continuent à danser au milieu de la foule, sans s'arrêter.

Un "totem" plein de vivres, de vin et meme de vin trone la, qui sera partage a la fin de la journee si j ai bien tout compris dans mon espagnol approchant la perfection....

Ca transpire, ça mache des feuilles de coca ou ça boit de la chicha (un alcool de maïs) pour tenir, ya meme un type de la troupe qui passe au milieu avec un fouet pour secouer ceux qui voudraient prendre une pause!!!
Les chaussures des danseurs rythment le tout en coeur. Bref c'est la fête.

Des cavaliers colorés font s´amusent a faire peur a la foule

Foule soit dit en passant exeptionnelement coloree! J´adore

Pour les enfants aussi dailleurs. Ici Luz fait de l'hélico. D'autres jouent au babyfoot bref tout est organisé pour que chacun s'amuse.

Moi je ère avec mon appareil dont la batterie faiblit déjà (ahhhh si je l'eus seulement plus chargée!!!) pour attraper les dernières photos du jour.

Mais il est presque 5 heures et on a de la route a faire! On laisse Tarabuco sous/saoul l'emprise de la danse et de l'alcool.
Sur le chemin du retour, rebelotte, remascarade entre les flics et les passagers qui n'ont pas de siège approprié. C'est encore plus drôle parcequ'on est arrêté.
Les flics demandent a ceux qui sont debout de sortir. Ils acquièsent sans broncher, sortent, et partent tous en courant sur la route pour nous attendre au virage d'après. Si les flics comprennent pas c'est qu'ils sont pas futfuts.
Les paysages sont encore plus beaux que ce matin sous la lumière du soir, mais j'ai plus de batterie. On s'endort un peu, on dodeline de la tête et on arrive à SUcre.
C'était une chouette journée. Je m'en sors avec un coup de soleil sur le nez et mon super chapeau perdu (surement dans le bus).

Comments

[emi]

Ces photos sont magnifiques! Je me permets de mettre un lien de mon blog vers ton article pour que mes amis fanatiques de Bolivie et de musique autochtone puissent les admirer. Encore bravo de mettre si bien notre petit pays en valeur...

[Leeloo]

WAOUHHHHH quelle avalanche de photos... elles sont très chouettes et tu dois t'en mettre plein les mirettes... Continues de nous faire voyager ainsi à travers tes récits, c'est fantastique... Ça donne envie...

[Kawouette]

merci de nous faire partager ton voyage! je viens souvent lire tes petites aventures!

[Nath]

non en fait WHAOUUUUUUUUUUUUUU ....

[Nath]

Whaouuuu ... !