Le lac Titicaca
Ce soir j'étais d'humeur bloggueuse.
Donc pendant que Nath nous prépare notre quiche aux poireaux et nos chaussons aux pommes (slurp!) je vous mets les presque dernières photos du voyage qui est terminé depuis un mois ^^
Malheureusement (ou heureusement) les photos seront accompagnées de peu de blabla.
Il est beaucoup plus difficile de retranscrire les évènements, les sentiments, après tant de temps.
C'est aussi ça l'intérêt du blog.
C'est partager. Mais c'est aussi sauvegarder des bouts de vie.
Alors voilà ce qu'il me reste de Puno, et du lac Titicaca après que le temps me ronge complètement la cervelle.
Tout d'abord, malgré ma "blase attitude" l'impression d'être à un endroit assez exeptionnel. De la ville de Puno, sur la rive, on découvre le lac, le plus haut navigable du monde. A quelques 4000 m d'altitude ya une atmosphère particulière. Le souffle souvent court. La luminosité agressive. L'alternance chaleur cuisante et neige à quelques minutes d'intervalle... Une petite mer sur un petit toit du monde.
Nous avons fait une "excursion" de 2 jours, 1 nuit sur le lac. Quasi impossible de passer sans agence. Possible, mais malheureusement le temps pressait, les filles approchaient de la fin de leurs vacances. On est donc passé par une agence pour faire ce tour.
TOUS les tours commencent par un stop d'une heure environ sur les îles flottantes d'Uros. On se retrouve sur un petit bateau, à surfer entre les roseaux pour s'éloigner de la ville. On arrive au village flottant.
Ces îles sont complètement artificielles, construites sur des mottes de terre flottante et tapissées de roseaux séchés.
Bon c'est une visite hyper touristique, donc on est accueillies de façon très folklo par des nanas en costumes,
et on se retrouve plus ou moins obligées d'acheter une babiole, coincées sur ces îles avec un groupe de 20 touristes...
M'enfin bon, ces îles sont quand même quelque choe à voir, donc on a joué le jeu. Mum et gwen sont même parties faire un pti tour en bateau de paille.
D'où on observe les environs
Voilà, un petit tour aux îles Uros à faire pour le côté instuctif de la visite mais pas pour son côté authentique...
Ona ensuite navigué 2 heures ou 3 pour arriver à l'île d'Amantani où on a été logée dans une famille.
Une petite île vraiment calme et jolie
Le soir on a fait une promenade pour monter en haut de l'île. N'oublions pas qu'on est à 4000m d'altitude. Le souffle est vite court. Mais revient également vite. Le but est donc de s'arrêter brièvement mais régulièrement.
Arrivées au sommet de l'île on découvre un spectacle saisissant.
Le soleil se couche. Et un orage approche.
Le paysage sensationnel. Les Andes, au loin, se tintent de rose.
Des nuages menaçants nous entourent, le ciel noir est zébré d'éclairs de toutes parts.
La lumière est féérique. Magique même.
Les gens se précipitent pour rentrer avant que ça n'arrive sur nous
Nous on traine. Personnellement c'est un des souvenirs les plus marquants du voyage. C'était tellement grandiose et électrique, et simplement beau, qu'on arrivait pas à s'en détacher même si on sentait le danger de l'orage arriver.
Des fois le spectacle de la nature qui s'énerve a un air terriblement divin...
M'enfin il a bien fallu s'enfuir quand même. On est descendues au village au pas de course, finalement pour se rendre compte que l'orage avait contourné le village.
Après un très bon repas avec la sympathique famille d'accueil on rejoint une petite sauterie "made for tourists" !!! No comment!!!!
Je tiens à dire pour notre défense qu'on est habillées comme ça parcequ'il faisait vraiment très très froid!! On a refusé de s'habiller avec les costumes traditionnels des femmes, ça faisait un peu trop carnaval.
On est pas restées bien longtemps, et on a laissé les groupes de backpacckers "jeunes et blonds" (AnneSo comprendra) à leurs ébats et on est rentrées dormir dans notre cabane en haut du monde!
Le lendemain on quitte notre ptite famille, on reprend le bateau pour arriver à l'île de Taquile.
Pour vous donner une idée de où elle se trouve voilà quelques indications
L'avantage de ce tour c'est de pouvoir arriver sur l'île 2heures plus tôt que les bateaux qui viennent quotidiennement avec leurs lots de groupes de touristes de Puno, donc du continent.
On est donc tranquille pour se balader sur l'ile et croiser les femmes aux belles parures pleines de sens. Les couleurs permettent de connaitre immédiatement le statut de la femme: célibataire, mariée... plus visible que l'alliance!
On bouquine sur la place du village avant qu'elle ne soit complètement envahie de touristes
On mange à l'écart du groupe, pour finalement le perdre!
On se fait aider par une femme de l'ile pour rejoindre au plus vite l'embarquadère et retrouver le groupe qui nous attendait.
Bref un groupe c'est quand même relou. Tout faire ensemble et au pas de course, il faut aimer.... On a même pas le temps d'apprécier la descente à l'embarquadère pourtant bien jolie!
Sur le bateau du retour on regrette quand même de ne pas avoir pu rester un peu plus longtemps sur les îles, en solo, pour profiter des paysages magnifiques et du calme "après touristes" des charmants villages.
Menfin, moi je regrette, elles, elles dorment!!! ^^
A Puno, on est accueillies par quelques flocons de neige alors qu'on cramait sur le bateau...On est prise d'une irrésistible envie de Churros. On pourrait se dire que l'influence espagnole a laissé ça derrière elle, ba non!!
Hyper frustrées de churros on se rabat sur un resto excellentissime, où on goute enfin de l'Alpaga (cousin du lama) avec des petites bananes caramélisées... et ben!!!
Mum et Gwen rattaque le Pisco, décidément, LA Découverte de ce voyage:
Alors que je finis gentillement cette journée forte en émotion, au maté de Coca