1/4 d'heure de gloire et apologie de la solitude
A Avignon on a tous une (mal?)chance de vivre, enfin, son quart d'heure de gloire.
Avec Alixia, ça n'a pas loupé.
A force d'errer dans la ville, de se jeter sur tous les spectacles de rue possibles et imaginable, de s'asseoir sur les pavés, au premier rang pour mieux en profiter, on s'est faites alpaguer, forcément!
Chacune à son tour.
Elle a d'abord été "embauchée" à remplacer momentanément une actrice dans un petit spectacle de rue, Cécile aussi d'ailleurs, l'une jouait la maitresse et l'autre la femme.Joli couple les filles!
Quant à nous autres (Capu, Guiz, Moi) on a, dans la même pièce été amené à jouer les danceurs Bollywood. Sans Sharukh! menfin quand même. Peut être le premier pas de ma carrière indienne!!
Dommage pour vous (mais pas pour nous), étant nous même tous sur scène, point de photo remémorant ce grand moment.
Quant à moi j'ai vécu un grand moment de solitude avec ces 2 japonais complètement frappés du sushi qui m'ont fait faire n'importe quoi devant des milliers (milliards??) de spectateurs hilares!
Hum...
Bref, devant de telle énergumènes, se rappeler de ne jamais s'asseoir devant. Comme à l'école. Si on ne veut pas finir comme ça :
Tout ça pour vous dire qu'après un petit tour de France, je suis de retour à Avignon pour la fin du festival.
Je suis venue seule, j'attends le retour d'un certain bateau, algérien, à Marseille la semaine prochaine.
En attendant je vais enfin pouvoir passer quelques jours, SEULE.
Vraiment seule.
Il est important ici de dire que j'adore mes amis et ma famille. J'adore pouvoir passer du temps avec un maximum d'entre eux.
Mais il arrive un temps, où dans toute l'effervescence de la vie, il arrive un moment où il faut ME FOUTRE LA PAIX!
ENvie de rien foutre, de trainer, de manger n'importe quoi, n'importe quand, de manger à poil si je le veux, de ne parler à personne, de ne pas parler d'ailleurs, de régresser sans l'oeil malvenu de toute personne extérieure, de me loquiser tout simplement.
Un psy aurait beaucoup à dire sur ce besoin d'abandon de tout devoir social. M'en fous....
Sur ce, je vous tire ma révérence. A bientôt le monde.