Urfa, la glorieuse (1/3 ba oui, vous en vouliez du voyage, vous en aurez)
Je rentre de 2 jours à Urfa, une ville pleine de légendes, dans la plaine mésopotamienne, à la frontière Syrienne et j'ai été conquise par ses couleurs, son bazar plein d'artisans, ses caravansérails réinvestis par les habitants....
Alors, parmi les centaines de photos que j'en ai ramené je vais devoir vous présenter tout ça par thèmes sans quoi on ne s'en sortira pas!
D'abord, l'ambiance de la ville, puis ses lieux historiques et de cultes, et enfin quelques portraits que j'affectionne tant!
Arrivée tard le soir, a peine a retentit l'appel à la prière du soir, que je dormais déjà à moitié., Urfa de nuit , ce sera pour une autre fois....
Le lendemain matin, première impression, il fait chaud. On est logées dans la vieille ville, d'ailleurs on ne verra qu'elle.
Pendant que je me réveille doucement, Maman et sa copine Aline vont petit-déjeuner et me rapporteront d'ailleurs une bonne petite douceur feuilleté à la pistache et au fromage. Miam.
De ma fenêtre, je découvre déjà les vêtements plus amples, les visages plus arabes, les femmes plus couvertes, les motos plus drôles, le tout plus oriental finalement qu'à Ankara où Istanbul qui sont bien plus occidentales, pas uniquement sur la carte!
A l'assaut de la vieille ville on découvre avec plaisir son vieux bazar aux rues tortueuses où se regroupent les artisans par spécialité. On trouve par exemple le coin des "Terzi": les couturiers
avec leurs belles machines à coudres Singer
Les travailleurs de métal qui tapent sur le fer brulant, fenêtre sur cour
Les travailleurs de cuivre (chez qui, forcément, les filles feront une razia, d'où notre nouvelle amitié avec cet artisan/commerçant (à qui j'ai promis d'envoyer la photo)
Les vendeurs de fruits ou légumes ambulants
Alors, que ces dames faisaient des emplettes dans cette galerie qui était à l'époque l'entrepôt des douanes, nous rencontrons Ridvan qui nous servira de guide pendant les 2 prochains jours.
Pour commencer en douceur on s'installe dans l'ancien caravanserail perdu au milieu du bazar, inondé de soleil, investit par les hommes du coin,
(ou pas, quand c'est l'heure de la prière)
pour boire du thé, jouer aux dominos, aux échecs, ou comme nous aux cartes. Le tout en mangeant les lahmacuns (espèce de pizza très fine, de viande épicée).
Inutile de dire que je vais perdre cette partie de cartes misérablement.
Ensuite il nous amènera dans le dédale des vieilles rues tortueuses aux hauts murs de pierre.
J'ai autant aimé ces rues lumineuses pleines de charme et d'enfants que les rues sombres, encombrées, bruyantes et délicieusement odorantes du grand bazar au cœur duquel on peut pourtant trouver des mosquées sereines et des cours intérieurs semi-abandonnées.
La rue d'Urfa m'a conquise.
Mais reste à savoir si ses monuments et ses habitants seront tout aussi intéressants.
(Petit indice: la réponse est oui!)