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Espece de Bohemienne
11 juillet 2009

Livre: Une vie gaspillée de Rudyard Kipling

Une vie gaspillée : Extrait du recueil Simples contes des montagnes  Ma note : 3/5 (pour 2 bonnes nouvelles et le plaisir de relire Kipling)

Le topo:

Au pied de l'Himalaya, la petite ville de Simla accueille les Anglais civils ou militaires qui fuient la chaleur de l'été indien. Parties de chasse et tournois de tir à l'arc, flirts et histoires d'amour, commérages et intrigues rythment les journées de cette petite société ou tout le monde se connaît et où rien n'échappe à personne...

Une chronique de l'Inde victorienne pleine de finesse et d'humour par l'auteur du Livre de la jungle.

Ma rencontre avec le livre:

Je ne vous ai pas parlé d'un livre que j'ai adoré il y a quelques mois: Kim de Kipling.
Kipling, on le connait forcément par le livre de la jungle mais qui l'a lu finalement?
J'ai lu Kim avec une délectation indicible: un 5/5. Carrément. Ainsi donc quand je suis tombée sur ce recueil de nouvelles "Une vie gaspillée" pour 2 euros je me suis projetée à nouveau dans l'Inde vue par Kipling et sa plume empreinte à la fois d'exotisme, de critique et de douce moquerie.
Et ma fois c'est tout à fait ça.

Mon avis:

5 nouvelles, pas toutes de la même valeur. Comme dans tout recueil.  Kipling y dépeint avec une plume acerbe la société anglaise installée dans l'Inde colonisée.

J'ai beaucoup aimé "Fausse aurore" et "les flèches de Cupidon".

Dans la première, l'atmosphère, le tourbillon de la tempête, l'étouffement de la poussière, l'essoufflement de la course, tout y est transmit avec brio. Quant à la deuxième le ton est le même que dans Kim: direct, moqueur, grinçant: un bonheur!
J'ai moins aimé les 3 autres. Voir pas du tout pour une ("Son épouse légitime")
Mais c'est un recueil qui permet de découvrir le très grand Kipling si vous n'en avez pas encore eu l'occasion (et ce serait fort dommage). C'est aussi une introduction à l'univers à la fois exotique et triste de la communauté d'anglais aux Indes dans toute sa petitesse, dans toute sa solitude.

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