Livre: Le roi d'Afghanistan ne nous a pas mariés de Ingrid Thobois
Ma note : 4/5 (ce que j'aurais pu/voulu écrire, mais en beaucoup mieux)
Le topo:
Composé par une jeune femme de vingt-cinq ans, ce premier roman sensible et ténu est le récit d’une passion double: pour un pays et pour un homme. Il est imprégné des mille couleurs et odeurs de l’Afghanistan, terre violente et envoûtante où l’amour peut germer.
Ma rencontre avec le livre:
Voilà un livre qui m'avait accroché par son titre il y a quelque temps sur la toile. On imagine tout plein de choses à la lecture d'un titre pareil. Je me suis, tout de suite, imaginée un destin extraordinaire où se mêlent la passion, l'aventure, les milles et unes nuits, la route, l'Orient...
J'ai retrouvé par hasard ce livre à la bibliothèque du quartier alors que j'avais la charge de sélectionner les livres que toute la famille va lire cet été. (La ceuillette a été bonne d'ailleurs).Et voilà.
Mon avis:
C'est un livre qui parle d'amour. D'amour pour un homme. Et d'amour pour un pays qui est l'Afghanistan.
"On dit que le grand amour est un voyage" raconte la 4eme de couverture. Et c'est vrai. Et c'est peut être pour ça que je suis tout autant amoureuse du voyage que de l'amour.
Certains diront que le style est saccadé parce qu'on passe indiféremment d'un amour à l'autre.
POur ma part, je me suis complètement laissée embarqué par cette analogie et happée ce livre.
La fascination de l'auteur pour l'Afghanistan où elle a enseigné le français (...) se développe et s'épanouit, s'envole au fil des pages. C'est très très bien écrit et terriblement contagieux.
L'histoire d'amour, elle, à l'inverse, s'affaisse, et atteint son point de chute dans une rencontre pleine de poésie avec le roi d'Afghanistan.
Ce livre est un voyage. Ingrid Thobois a un parcours qui ne me laisse pas indifférente et un talent que j'envie pour conter son amour du voyage et la passion amoureuse.
Contente de l'avoir lue.
Je suivrai ses publications. Voilà quelques liens pour en apprendre plus sur elle.